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Revue n° 34-35, 1998

Lancement du Mouvement pour la culture de la paix et de la non-violence à l’aube de l’an 2000

PARIS, France — Une conférence de presse internationale, organisée par l’UNESCO au premier étage de la Tour Eiffel le 4 mars dernier, a marqué le lancement du Mouvement pour la culture de la paix et de la non-violence, campagne de mobilisation en faveur de la paix à l’échelle mondiale.

Inscrit dans le cadre de la proclamation de l’An 2000 comme Année internationale de la culture de la paix par les Nations Unies, ce Mouvement est basé sur l’engagement des individus dans leur vie quotidienne et comporte l’implication d’institutions et d’associations à tous le niveaux, de l’international au local.

Le développement du Mouvement est envisagé en trois phases. La première consiste à mener une campagne de sensibilisation du public par les médias afin de faire connaître l’Année internationale de la culture de la paix au plus grand nombre et de créer une prise de conscience de la nécessaire transformation culturelle qu’appelle le nouveau millénaire. La conférence de presse du 4 mars a marqué le début officiel de cette campagne.

La deuxième phase, dont l’instrument majeur est le Manifeste 2000 pour une culture de la paix et de la non-violence, consiste en un appel à l’engagement individuel. Elaboré par un groupe de Prix Nobel de la paix à l’occasion du 50ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme en décembre 1998, ce Manifeste devrait recueillir 100 millions de signatures avant l’Assemblée générale des Nations Unies du millénaire en septembre 2000. Il ne s’agit ni d’un appel, ni d’une pétition s’adressant à des gouvernements ou à des instances supérieures mais plutôt du témoignage qu’il est de la responsabilité de chaque être humain de traduire dans la réalité et au quotidien les valeurs, les attitudes et les comportements qui inspirent la culture de la paix.

On peut lire dans le préambule du Manifeste : « L’An 2000 doit être un nouveau départ, l’occasion de transformer ensemble la culture de la guerre et de la violence en une culture de la paix et de la non-violence. Pareille transformation exige la participation de chacune et de chacun, et doit offrir aux jeunes et aux générations futures des valeurs qui les aident à façonner un monde plus juste, plus solidaire, plus libre, digne et harmonieux et plus prospère pour tous. La culture de la paix rend possible le développement durable, la protection de l’environnement et l’épanouissement de chacun. »

Chaque signataire s’engage à : « respecter la vie et la dignité de chaque être humain, pratiquer la non-violence active en rejetant la violence sous toutes ses formes, partager son temps et ses ressources matérielles, défendre la liberté d’expression et la diversité culturelle, promouvoir une consommation et un mode de développement responsables et enfin contribuer au développement de sa communauté avec la pleine participation des femmes et dans le respect des principes démocratiques ».

Finalement le Mouvement souhaite effectuer un appel à l’action en mobilisant le plus grand nombre d’individus dans des actions en faveur de la culture de la paix, notamment en les encourageant à s’associer aux activités des organisations et des institutions qui travaillent déjà dans les différents domaines de la culture de la paix.

La conférence de presse du 4 mars s’est tenue lors de la réunion du Groupe consultatif international pour la culture de la paix. Le Groupe est constitué de personnalités éminentes ayant une expérience confirmée de l’éducation à la paix et aux droits de l’homme dans toutes les régions du monde. Ses membres agissent également dans les domaines de la prévention et de la résolution des conflits, ainsi que de la communication pour la consolidation de la paix.

Trois prix Nobel de la paix ont pris la parole : Mme Rigoberta Menchú Tum (Guatemala), M. Adolfo Pérez Esquivel (Argentine) et Mme Mairead Corrigan Maguire (Irlande).

Au cours de la conférence, Federico Mayor, Directeur général de l’UNESCO, a nommé symboliquement 100 jeunes d’origine et de milieux différents « messagers de la culture de la paix ». Ils ont été chargé de transmettre le message de la culture de la paix autour d’eux. Quatre bahá’ís, originaires de la France, du Canada, de la Bolivie et de la Côte d’Ivoire font partie du groupe de messagers.

Le texte du Manifeste, ainsi que divers renseignements sur les jeunes messagers et l’Année internationale de la paix, se trouvent sur le site http://www.unesco.org/manifesto2000.



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