Revue n° 3, 1990
Vers une nouvelle initiative dans le domaine de l’écologie
NEW YORK — La Communauté internationale bahá’íe (CIB) a lancé cet automne une nouvelle et importante initiative en matière d’écologie, visant à promouvoir l’engagement du monde bahá’í en faveur de « la préservation de l’équilibre écologique du monde ».
Des détails complets sur cette initiative, ainsi que le nom qu’elle portera, on t été publiés en octobre lors d’un déjeuner à Londres commémorant le 100ème anniversaire de la naissance de feu Richard St Barbe Baker, un bahá’í célèbre dans le monde pour ses travaux clairvoyants dans les domaines du reboisement et de la préservation de la nature.
L’administrateur du projet, M. Lawrence Arturo, spécialiste des communications pour le développement, âgé de 31 ans, en assure la coordination à partir du bureau de New York de la CIB.
M. Arturo a déclaré que le projet est en premier lieu, centré sur la plantation d’arbres. Déjà, a-t-il ajouté, des communautés bahá’íes participent, dans plus de 20 pays, à des programmes consacrés à la plantation d’arbres. Le nouveau projet en prendra le relais et favorisera une coopération plus vaste avec d’autres organisations non gouvernementales s’intéressant à la préservation de l’environnement.
Selon M. Arturo, le projet promet d’être l’une des plus importantes campagnes en matière d’environnement jamais entreprises par une communauté religieuse. « Nous espérons encourager des initiatives à l’échelon local non seulement au sein d’un grand nombre des 125 000 communautés bahá’íes, mais aussi dans d’autres communautés, grâce à notre coopération avec d’autres organisations ».
M. Arturo dit également que le bureau de New York de la CIB aidera à la coordination des activités à travers le monde et fera fonction de « catalyseur » pour favoriser les activités au niveau local. Son action comprendra notamment la diffusion de l’information technique et de celle des projets en cours, ainsi que l’établissement d’une base de données sur les cas étudiés et les exemples recueillis sur le terrain.
« Il n’est pas prévu que le bureau dirige des projets ou qu’il devienne une sorte d’agent général du développement », a dit M. Arturo. « Nous espérons que les projets locaux prendront des formes très variées, de la plantation d’arbres par des jeunes pour freiner la désertification, aux foires éducatives, en passant par des projets en agrosylviculture, les programmes d’espaces verts en milieu urbain ainsi que l’introduction de modèles éducatifs en matière d’écologie dans certaines écoles bahá’íes et la diffusion, par des stations radio bahá’íes, de programmes consacrés à la préservation de l’environnement. »
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